Le DemoDay vient marquer la fin d’une session complète au Wagon et le début d’une nouvelle aventure pour nos huit étudiant.e.s.
Coder au (167 rue) Paradis
Comme dans l’ensemble des autres wagons de France et du monde, les journées sont bien calées : de neuf heures à onze heures, nos étudiant.e.s assistent à un cours sur la thématique du jour depuis une petite salle vitrée, juste à côté de notre verrière.
Dix-sept heures ? Retour sous la verrière pour reprendre les exercices du jour avec l’un des profs du Wagon Marseille.
Louis et Mathieu ont dès le début voulu faire du Wagon un espace dans lequel tout l’écosystème tech’ marseillais trouverait sa place. Le 167 rue Paradis accueille par exemple les développeurs de la fintech’ Bruno (qui ont d'ailleurs levé un million d’euros en 2018!). Concrètement, les étudiant.e.s déjeunent chaque midi avec des développeurs qui connaissent à merveille le métier et croisent à côté de notre fameux percolateur les fondateurs de startups qui tracent leur route à toute vitesse.

Coder des instructions IF à deux pas… du Château d’If
Quand on parle de formation à un néophyte du secteur, on entend parfois parler de souvenirs plus ou moins glamours : formation dans un bâtiment sans âme au bord d’une départementale, locaux perdus au fin fond d’une zone industrielle...
Le Wagon Marseille, c’est les calanques et la grimpe, une ville franchement ensoleillée et cosmopolite.
Si vous avez encore besoin d’être convaincu.e, une petite vidéo le fera pour nous :

Développer des produits web complexes en quelques dizaines d’heures
Une session de formation au Wagon, c’est…
- Une bonne semaine passée à comprendre les bases de Ruby, l’utilisation de Git et à appréhender les outils et techniques utilisés par tout développeur qui se respecte.
- Cinq jours orientés objet : les étudiants apprennent à organiser et à structurer un programme. L’objectif : créer une architecture claire et nette. Comme le dit si bien Martine, quand c’est flou… il y a un loup.
- Passons ensuite sur une semaine autour des bases de données. Se lancer dans la création web sans savoir utiliser SQL est une hérésie. Maîtriser les bases de données permet… de partir sur de bonnes bases.
- Déjà trois semaines. Plus que six. Suivent ensuite dix jours de travail sur tout ce qui touche au front-end. C’est le moment de plonger dans le HTML, le CSS et le Javascript : tout ce qui donne à un site une apparence visuelle bien proprette.
- On rentre ensuite dans le dur. Les semaines six et sept sont consacrées à Rails et à la collaboration via Github. L’objectif : coder un clone d’Airbnb.
- Reste ensuite les deux dernières semaines pendant lesquelles les étudiants codent leurs propres produits, qui sont ensuite présentés lors du DemoDay. Concentration !

Aujourd'hui, l'histoire de Gégé s'est arrêtée... mais pas celles de ses créateur.ice.s !
Samuel a développé sa propre marque au succès fou.
Céline s’est lancée dans le conseil en stratégie digitale.
Eric a enchaîné les missions en tant que développeur freelance.
Motiv’Record

Des milliers de personnes pratiquent le CrossFit à travers le monde. Motiv’ Record est une application qui leur est destinée et qui permet de suivre et partager des scores, d’aider à concevoir une séance parfaite et qui donne régulièrement des conseils et des bons plans.
Motiv'Record tourne toujours très bien, malgré des chemins empruntés différents :
Et après le DemoDay ?
Dans le cas du batch #117, les étudiant.e.s ont continué sur leur lancée en tentant de commercialiser les deux produits développés.
Le DemoDay constitue alors une formidable rampe de lancement et nous ne manquons jamais de vous tenir informé.e.s de leurs succès respectifs !
Dans l’histoire du Wagon Marseille, une startup retient particulièrement l’attention : Imparato. Créée par Damien Vincent, un alumni du Wagon Marseille, elle suscite un intérêt croissant dans l’écosystème tech’ :

Dans d’autres cas, les étudiant.e.s deviennent des développeurs freelance ou rejoignent une entreprise déjà bien installée en tant que développeur junior. Des startups déjà bien connues recrutent aussi un bon nombre d’alumni du Wagon, qu’ils viennent de Marseille ou d’ailleurs.
Remarque : cet article fut initialement publié le 12 mars 2018 et a fait l'objet d'une réactualisation