Est-ce que tu peux nous raconter ton histoire ?
Originaire de Bruxelles, je suis venu mâinstaller dans la rĂ©gion de Lausanne aprĂšs une annĂ©e sabbatique en Asie du Sud Est et en Europe. Jâai travaillĂ© dans les mĂ©tiers de la restauration depuis lâĂąge de 17 ans, ayant toujours Ă©tĂ© attirĂ© par ce milieu. Jâavais entamĂ© des Ă©tudes de sciences Ă©conomiques et ensuite de marketing en cours du soir, mais nâai jamais rĂ©ussi, ne me plaisant pas dans le circuit scolaire classique.
Une fois arrivĂ© Ă Lausanne, jâai commencĂ© Ă chercher du travail en cuisine, mais ne connaissant personne dans le milieu, jâai dĂ©cidĂ© de faire de lâintĂ©rim pour apprendre Ă le connaĂźtre de la cuisine Lausannois. Câest lĂ que je me suis rendu compte quâil y avait un manque Ă©norme en termes de tech dans ce secteur et jâai commencĂ© Ă chercher comment dĂ©velopper un outil sans aucune connaissance en code. AprĂšs avoir Ă©cumĂ© une bonne partie les outils en ligne qui existent, fait des devis, jâen suis arrivĂ© Ă la conclusion que je devais le faire par moi-mĂȘme.
En plus, jâĂ©tais arrivĂ© Ă un tournant de ma carriĂšre de cuisinier oĂč le choix de continuer dans cette voie Ă©tait devenu une contrainte plus quâun plaisir. Câest lĂ que jâai dĂ©couvert le wagon.
Comment sâest passĂ© la formation pour toi ?
Ăa a Ă©tĂ© une rĂ©vĂ©lation ! DĂšs le premier jour, jâai pris plaisir Ă dĂ©couvrir cet univers un peu particulier et chaque jour nâa fait que renforcer mon intĂ©rĂȘt. La formation en soi sâest super bien passĂ©e, des professeurs au top qui maĂźtrisent leur sujet et savent le transmettre. Une super ambiance de groupe, trĂšs motivante.
Je ne peux pas dire que ça a Ă©tĂ© facile tous les jours, bien au contraire⊠On reçoit beaucoup de nouvelles informations, nos mĂ©ninges en prennent un sacrĂ© coup ! On rentre le soir extĂ©nuĂ©, mais ravi de voir ces nouvelles compĂ©tences quâon amĂ©liore un peu plus chaque jour.
Je ne peux pas dire que ça a Ă©tĂ© facile tous les jours, bien au contraire⊠On reçoit beaucoup de nouvelles informations, nos mĂ©ninges en prennent un sacrĂ© coup ! On rentre le soir extĂ©nuĂ©, mais ravi de voir ces nouvelles compĂ©tences quâon amĂ©liore un peu plus chaque jour.
En plus, le support fourni est extrĂȘmement bien fait, on avance pas Ă pas et câest tout de suite concret. On voit nos progrĂšs de jour en jour. Si câĂ©tait Ă refaire ? Je signerais les yeux fermĂ©s !
Pourquoi devenir web dev ? Un projet en particulier en tĂȘte ?
Jâai choisi cette voie car elle me fournissait les moyens nĂ©cessaires au dĂ©veloppement dâun projet personnel. Au fil de la formation, câest devenu une passion. Je suis arrivĂ© lĂ car je cherchais Ă dĂ©velopper un outil pour le secteur de lâintĂ©rim, jây ai travaillĂ© pendant lâannĂ©e qui prĂ©cĂ©dait et me suis rendu compte du retard en termes de tech quâil y a dans le secteur. MĂȘme si les choses semblent bouger petit Ă petit, il reste Ă©normĂ©ment dâoutils Ă dĂ©velopperâŠ
Quâest-ce que tu fais maintenant ?
Je travaille actuellement dans une start-up qui sâappelle TAYO en tant que dĂ©veloppeur. On y fait un software pour le secteur de la gĂ©rance et de lâimmobilier en PHP sur le framework Laravel et en Vue JS. Ce sont pour moi de nouveaux langages quâon nâapprend pas au Wagon, mais ce qui compte pour eux, câest que jâai lâesprit dev et que la logique soit lĂ . Le reste viendra avec la pratique. DĂšs le dĂ©but ils mâont mis Ă lâaise et aprĂšs une semaine au sein de la boite, je dĂ©veloppe dĂ©jĂ ma premiĂšre feature !
Câest Ă un Ă©vĂ©nement du Wagon que tu as Ă©tĂ© mis en contact avec Tayo. Est-ce que tu peux nous expliquer plus en dĂ©tail ce quâil sâest passĂ© ?
Effectivement, câest lors dâune confĂ©rence organisĂ©e au Wagon que jâai rencontrĂ© Etienne Friedli, le CEO et co-fondateur de TAYO. Il Ă©tait venu nous prĂ©senter sa start-up. A ce moment on Ă©tait Ă la moitiĂ© du bootcamp. Deux semaines aprĂšs lâĂ©vĂ©nement, Thibaut nous a dit quâil cherchait Ă recruter un dĂ©veloppeur junior et quâil allait proposer des Ă©tudiants du Wagon Ă Etienne. On a donc organisĂ© un premier entretien qui sâest bien dĂ©roulĂ©. On en a planifiĂ© un second avec le co-fondateur, Claude Frei, la semaine d'aprĂšs. Celui-ci sâĂ©tant aussi bien passĂ©, Etienne mâa fait faire un test technique, le but nâĂ©tait pas de voir si jâĂ©tais capable de coder dans leurs langages mais plutĂŽt de voir si jâĂ©tais capable dâacquĂ©rir de nouveaux concepts par moi-mĂȘme.
Le problĂšme Ă©tait quâil voulait que je lui rende le rĂ©sultat lors de notre derniĂšre semaine de formation en pleine finalisation du projet final au Wagon. Jâai donc demandĂ© Ă pouvoir le rendre le lundi suivant. AprĂšs un week end assez intense, jâai rendu mon test. Quatre jours aprĂšs la fin de la formation je signais mon contrat. Je lâavais espĂ©rĂ©, mais nâavais pas cru ça possible !
Quâest-ce que tu imagines par la suite ?
Pour le moment, je vais me concentrer sur mon nouveau travail et prendre le temps dâapprendre ces nouveaux langages. Le projet quâils proposent me parle Ă©normĂ©ment et je me vois bien y rester un bon moment ! Par ailleurs, jâespĂšre pouvoir continuer Ă cĂŽtĂ© sur notre projet final au Wagon, Ginger.