From military officer & lead associate to Test Automation and Support Engineer
Américain installé en Bretagne après plusieurs années dans l’armée puis en tant que Business Developper à l’international, Doug s'est formé au Wagon Rennes pour mieux comprendre le développement d’une application web. Il souhaitait intégrer une équipe produit au contact de développeurs. Doug est aujourd'hui Test Automation and Support Engineer chez Saooti.
Cécile Veneziani
6min de lecture
Hello ! Peux-tu te présenter ?
Je suis Doug Delpha. J'ai fait le batch 314 au Wagon Rennes, à l'Automne 2019.
Tu étais côté “Sales”, pourquoi apprendre à coder ?
Je voulais bien comprendre comment la programmation fonctionne afin de bien pouvoir expliquer aux clients “Voici notre appli, elle fonctionne comme ça.”
“En France, il y a plus d'opportunités pour les personnes qui comprennent la technologie que ceux qui ne la comprennent pas.”
L'idée est de bien comprendre comment cela fonctionne et essayer de donner un coup de main à nos clients et avoir une base plus technique pour le futur.
Qu'est-ce qui t'as amené au Wagon à Rennes ?
J'ai choisi Le Wagon parce que j'ai fait beaucoup de recherches de tous les programmes qui existent pour apprendre à coder : le CNAM, le Wagon et des contenus en ligne. Et j'ai vu qu'il y avait un programme Le Wagon à Rennes.
C'était possible pour moi car j'habite en Côte d'Armor, à Lannion. C'est à seuleument 2h de route. Donc j'ai loué un appartement à Rennes.
Tout était en présentiel, il y a 1 prof pour 8 étudiants alors c'est bien pour comprendre comment tout fonctionne et avoir beaucoup d'aide des profs. C'est pour ça que j'ai choisi la formation à Rennes.
Ça s'est passé comment ton Wagon ?
Ca c'est hyper bien passé. J'ai tout appris, comment faire du front-end, du back-end, comment Internet fonctionne et aussi l'Object Oriented Programming (OOP) mais pour moi, la chose la plus cool c'était le dernier jour, c'était le Testing.
Justement, je fais des tests automatisés et du support.
Pendant 90% de mon temps, je fais des scripts pour lancer les tests automatisés sur GitLab. Chaque matin à 5h, ils tournent et produisent un rapport qui dit “Voici tous les problèmes dans votre système”. En 1 heure et 47 minutes, on peut tester tout notre site.
Comme ça, je suis plus libre de faire autre chose. Maintenant ma boîte est très à l'aise de me donner l'opportunité de faire autre chose comme des tutoriels vidéos, aider les clients et interagir avec l'équipe contenu. Je suis capable de produire du contenu en Anglais.
Témoignage de Jean-Christian Villey, CTO et co-fondateur de Saooti
Saooti est une entreprise qui a été créée en 2009. Nous réalisons des plateformes et des services autour de l'audio, notamment des plateformes pour des web-radio et également des plateformes pour des podcasts.
Pour quel type de poste avez vous engagé Doug ?
Doug a été engagé pour faire de l'automatisation des tests. On avait un souhait de monter la qualité de nos produits. Pour cela, il y a un gros effort de test et l'automatisation est une des clefs essentielles.
Ensuite pour quelqu'un qui maîtrise bien le test, l'intérêt c'est qu'on maîtrise bien le produit. Il y a donc également du support sur son poste.
Y avait-il un besoin technique dans le poste ?
La bonne compréhension des choses est importante donc il faut une sensibilité technique.
“Commencer à faire du test c'est déjà commencer à debugger. C'est entrer un peu dans le code, souvent le code des autres.”
Par ailleurs, l'automatisation en soi est un travail de codage. Donc il a fallu que Doug code ces parties là.
Est-ce que sa connaissance du code a contribué à son embauche ?
Le fait qu'il ait des connaissances de code et qu'il soit capable de montrer assez rapidement - parce que la formation est quand même assez courte - des choses qui se tiennent, c'est quelque chose d'évidemment important.
Après, ce qui nous intéressait chez Doug, c'est une personnalité et une démarche.
“C'est plus ça qui nous a plu. C'est la démarche et le volontarisme de façon générale qui étaient vraiment plaisants. Donc on a pris une personnalité et des promesses.”
Il est parti d'un profil commercial et a été extrêmement volontaire dans sa façon de vouloir passer au technique.
Est-ce que ça vous fait peur d'embaucher des juniors ?
Non, pas du tout. Chez Saooti, nous avons embauché beaucoup de juniors.
Ce sont des profils particuliers sur lesquels il n'y a pas forcément autant de candidats et ce pour des raisons de lustre, de renommée des postes, ce qui à mon avis n'est pas justifié mais ça c'est un autre débat.
Selon vous, est-ce intéressant pour un profil commercial de se former à la tech ?
C'est très intéressant. Traditionnellement, il y a toujours éventuellement une certaine incompréhension entre le commerce et la technique, des choses que Doug ressentait apparemment.
“C'est intéressant d'avoir un bagage technique pour se rassurer, pouvoir parler un même langage, pouvoir également acquérir la confiance car il y a souvent un problème de confiance qui est mutuel.”
Le fait d'avoir cette double culture permet de faire un pont.
Et réciproquement pour un technique venir du commercial, savoir ce que c'est savoir ce que c'est qu'une exigence client, savoir ce qu'est une exigence opérationnelle, de retour, d'urgence, etc. est une expérience très précieuse.